Retour à la RNT
Ces derniers jours, le sort s’acharne contre moi. Heureusement que je rentre de vacances : je suis reposée et il est difficile d’entacher ma bonne humeur !
Tout commence jeudi soir. A peine entrée dans ma chambre, je devine à l’odeur que les vêtements que j’avais laissé ont tous moisi à cause de l’humidité de l’air (98% !).
Je vais me laver les mains. Le tuyau de sortie d’eau de mon lavabo fuit.
Après 34h passées à voyager, j’ai bien envie de me doucher. Pas d’eau chaude... Je me lave à l’eau froide puis je vais ranger mon gel douche (il faut tout mettre dans les placards cadenassés sinon il y a des choses qui disparaissent quand les femmes de ménage passent, des bonbons à l’argent en passant par la patafix ou les produits de beauté…). Je laisse tomber le flacon et son contenu se répand sur le lino.
Je range mes affaires. Je me rends compte que mon carnet d’adresses a disparu pendant mon absence et que le coupable m’a juste laissé les feuilles volantes qui étaient à l’intérieur. Certes ça ne coûte pas cher mais c’est quand on ne l’a plus qu’on réalise comme ce petit répertoire est important…
Vendredi, j’apprends que j’aurais du refaire mon visa en rentrant sur les territoire lao. Je pensais que le mien était encore valide puisqu’il expire le 20 octobre, mais vu que mon statut n’est plus le même (je suis passée de stagiaire à VIE) le visa doit changer. Résultat : il va faut que je ressorte du territoire lao pour y rerentrer et faire un nouveau visa assez rapidement (ne me demandez pas pourquoi il faut que je ressorte, je n’ai toujours pas compris mais on est obligés).
Samedi, Aude (la responsable du pôle environnement jusqu’alors) m’a transféré l’intégralité de ses fonctions. Je me rends compte de tout ce que je vais devoir faire cette année et ça fait flipper : il n’y a plus qu’un poste là où il y en avait 3 jusqu’à présent. Ce poste, c’est moi…
A peine a-t-elle fini que mon manager débarque dans le bureau pour parler des congés. Le problème : tout le monde veut les poser entre Noël et le jour de l’an alors qu’il y a du travail. Il en faut pour rester. Lui, a pris du 24 Décembre au 3 Janvier (ben voyons…) donc il me fait comprendre que je risque de faire une croix sur mes vacances. Compte tenu du fait que je suis invitée à un mariage et à une cérémonie pour la publication d’un livre en Inde respectivement le 28 et le 31 Décembre, que je pense que c’est quelque chose qui arrive une fois dans sa vie, que j’avais vraiment envie d’y aller et prévu de prendre mes vacances à partir du 25 Décembre, que j’ai proposé de ne partir que le 27 Décembre du boulot pour ne pas partir toute la période entre le 25 Décembre et le 1er Janvier et que ça va sûrement être refusé quand même, je suis DEGOUTEE ! Ouai, jusque là je résistais à toutes les tuiles qui me tombaient dessus mais faut pas pousser mamie dans les orties non plus !
L’après-midi, Pascale et moi filons à Thakek pour tenter de régler cette histoire de visa. On doit traverser la frontière. C’est une ville au bord du Mékong mais il n’y a pas de pont pour aller en Thaïlande. On prend donc un bateau-navette et on tombe en panne au beau milieu du Mékong ! Il est 17h10, les frontières ferment à 18h. Après 20 minutes à batailler avec le moteur ou je ne sais trop quoi, le bateau repart. On arrive en Thaïlande. On passe la frontière. Les douaniers nous réclament de l’argent au passage (« C’est un jour férié national aujourd’hui, vous devez nous donner plus »… Gros embobinage qui ne fonctionne pas du tout puisqu’on n’y croit pas une seconde !). Bref, après avoir retraversé le Mékong, on se retrouve à la frontière lao à 17h45. Et là : le gars pour faire les visa n’est pas là ! Il est censé faire 8h-18h mais on apprend qu’il a la fâcheuse tendance à partir autour de 16h30. On l’appelle mais il n’est pas dans le coin et il nous propose de laisser nos passeports à l’immigration pour revenir les chercher demain. Ça sent l’entourloupe, on a moyennement envie de leur faire cadeau de 2 passeports français donc on va l’attendre. On patiente donc 1h dans un no man’s land (entre la frontière laotienne et la frontière thaïlandaise) avant que notre homme arrive. Finalement, tout va bien qui finit bien : on a eu nos visa et j’ai juste eu 45 minutes de retard à mon RDV téléphonique familial…
Ces derniers jours, le sort s’acharne contre moi. Heureusement que je rentre de vacances : je suis reposée et il est difficile d’entacher ma bonne humeur !
Tout commence jeudi soir. A peine entrée dans ma chambre, je devine à l’odeur que les vêtements que j’avais laissé ont tous moisi à cause de l’humidité de l’air (98% !).
Je vais me laver les mains. Le tuyau de sortie d’eau de mon lavabo fuit.
Après 34h passées à voyager, j’ai bien envie de me doucher. Pas d’eau chaude... Je me lave à l’eau froide puis je vais ranger mon gel douche (il faut tout mettre dans les placards cadenassés sinon il y a des choses qui disparaissent quand les femmes de ménage passent, des bonbons à l’argent en passant par la patafix ou les produits de beauté…). Je laisse tomber le flacon et son contenu se répand sur le lino.
Je range mes affaires. Je me rends compte que mon carnet d’adresses a disparu pendant mon absence et que le coupable m’a juste laissé les feuilles volantes qui étaient à l’intérieur. Certes ça ne coûte pas cher mais c’est quand on ne l’a plus qu’on réalise comme ce petit répertoire est important…
Vendredi, j’apprends que j’aurais du refaire mon visa en rentrant sur les territoire lao. Je pensais que le mien était encore valide puisqu’il expire le 20 octobre, mais vu que mon statut n’est plus le même (je suis passée de stagiaire à VIE) le visa doit changer. Résultat : il va faut que je ressorte du territoire lao pour y rerentrer et faire un nouveau visa assez rapidement (ne me demandez pas pourquoi il faut que je ressorte, je n’ai toujours pas compris mais on est obligés).
Samedi, Aude (la responsable du pôle environnement jusqu’alors) m’a transféré l’intégralité de ses fonctions. Je me rends compte de tout ce que je vais devoir faire cette année et ça fait flipper : il n’y a plus qu’un poste là où il y en avait 3 jusqu’à présent. Ce poste, c’est moi…
A peine a-t-elle fini que mon manager débarque dans le bureau pour parler des congés. Le problème : tout le monde veut les poser entre Noël et le jour de l’an alors qu’il y a du travail. Il en faut pour rester. Lui, a pris du 24 Décembre au 3 Janvier (ben voyons…) donc il me fait comprendre que je risque de faire une croix sur mes vacances. Compte tenu du fait que je suis invitée à un mariage et à une cérémonie pour la publication d’un livre en Inde respectivement le 28 et le 31 Décembre, que je pense que c’est quelque chose qui arrive une fois dans sa vie, que j’avais vraiment envie d’y aller et prévu de prendre mes vacances à partir du 25 Décembre, que j’ai proposé de ne partir que le 27 Décembre du boulot pour ne pas partir toute la période entre le 25 Décembre et le 1er Janvier et que ça va sûrement être refusé quand même, je suis DEGOUTEE ! Ouai, jusque là je résistais à toutes les tuiles qui me tombaient dessus mais faut pas pousser mamie dans les orties non plus !
L’après-midi, Pascale et moi filons à Thakek pour tenter de régler cette histoire de visa. On doit traverser la frontière. C’est une ville au bord du Mékong mais il n’y a pas de pont pour aller en Thaïlande. On prend donc un bateau-navette et on tombe en panne au beau milieu du Mékong ! Il est 17h10, les frontières ferment à 18h. Après 20 minutes à batailler avec le moteur ou je ne sais trop quoi, le bateau repart. On arrive en Thaïlande. On passe la frontière. Les douaniers nous réclament de l’argent au passage (« C’est un jour férié national aujourd’hui, vous devez nous donner plus »… Gros embobinage qui ne fonctionne pas du tout puisqu’on n’y croit pas une seconde !). Bref, après avoir retraversé le Mékong, on se retrouve à la frontière lao à 17h45. Et là : le gars pour faire les visa n’est pas là ! Il est censé faire 8h-18h mais on apprend qu’il a la fâcheuse tendance à partir autour de 16h30. On l’appelle mais il n’est pas dans le coin et il nous propose de laisser nos passeports à l’immigration pour revenir les chercher demain. Ça sent l’entourloupe, on a moyennement envie de leur faire cadeau de 2 passeports français donc on va l’attendre. On patiente donc 1h dans un no man’s land (entre la frontière laotienne et la frontière thaïlandaise) avant que notre homme arrive. Finalement, tout va bien qui finit bien : on a eu nos visa et j’ai juste eu 45 minutes de retard à mon RDV téléphonique familial…
1 commentaire:
Waw...
Forcément c'est pas facile de positiver et de profiter dans ces conditions !
Bon courage, tiens le coup jusqu'à ce que la chance soit revenue !
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