Dimanche 28 Juillet : Repiquage du riz

Thamone, la femme d’un de mes collègues, a acheté des rizières cette année est il était prévu qu’elle garde une petite parcelle pour que les falangs s’essaient à la culture du riz.
On a donc œuvré de 10h à 18h. Ca fait une bonne journée mais on n’a pas rivalisé avec le 6h30-19h des laos…
Quand on arrive, ils sont déjà au travail depuis longtemps…


De notre coté, on commence par aller dans la nursery pour y arracher des pousses de riz…… que l’on rassemble en botte pour les transporter vers les rizières…… ou elles seront repiquées.
C’est partit ! On prend les pousses par groupe de 2 ou 3 et il faut juste les enfoncer dans la boue. Ce n’est pas très compliqué, mais la position courbée n’est pas facile à tenir et on sent assez rapidement des douleurs venir dans le bas du dos…
Tout l’art de la repique réside dans l’alignement des pousses : les laos font des lignes remarquablement nettes, chaque pied étant régulièrement espacé de ses voisins. La parcelle des falangs a du mal à ressembler à quelque chose !

Pendant ce temps, Thamone et son amie cuisinent pour tous ses ouvriers. Comme tous les propriétaires, Elle a fait construire une paillote qui sert de salle à manger à l’abri du soleil ou de la pluie…A midi pétantes, les ouvriers se rassemblent tous et chacun a droit à son bol de bouillon (avec des pâtes et de la viande) et à du riz collant.
Assise "à la lao".
La pause déjeuner dure une heure, puis c’est repartit.Enfin sauf pour Fabien qui a trouvé sa place : dans le hamac sous la paillote ! Ces hommes alors, flemmards comme pas permis !
On a le droit à un temps gris jusqu'à 17h environ.Olivier a garé la voiture pas loin. Le poste radio est allumé et diffuse du rock à la chanson française en passant par le lounge ou la musique tribale… C’est complètement anachronique et ça fait une super ambiance ! Les laos nous donnent des cours de repiquage et on avance pas mal même si on fait les pitres en dansant la tecktonik dans les rizières !
17h. La pluie se met à tomber en trombe. Elle est glaciale en comparaison à la température de la rizière et de l’air extérieur. Ca n’arrange pas le mal de dos, mais les laos continuent, alors moi aussi !
Et voilà comment j’ai eu le dos cassé comme jamais pendant les 2 jours qui ont suivi !