Dimanche 6 Avril
Matin : ballade à VTT autour de la RNT.
Les rizières en attente de la saison des pluies.


Un village (incapable de dire le nom, l'écriture lao ne ressemble aucunement aux lettres de notre alphabet)

L'unique magasin du village
Toute la famille va à la pêche de bon matin (si on attend trop, ça sent les égoûts)...


Les rizières irriguées
Aude et Kritika
L'impact d'EDF...
Le canal en sortie du barrage
Les pylônes électriques, inexistants jusqu'alors...
La RNT et son château d'eau qui ressemble à une tour de contrôle...

Après-midi : La semaine prochaine, c'est le nouvel an lao (PiMay). Tous les laos sont en vacances et rentrent chez eux, mais ils voulaient aussi le célèbrer avec nous. Du coup ils nous ont organisé une fête.
Ca commence par un baci.
« Le baci est la cérémonie la plus édifiante de l’importance que revêtent les morts et les esprits dans le système de croyances lao. Elle est célébrée lors des grandes étapes de la vie : naissance, mariage, départ, guérison, réussite professionnelle. Cette cérémonie de "rappel des âmes" a pour but de signifier à son bénéficiaire l’existence des âmes qui errent parmi nous. Le maître de cérémonie y rappelle les âmes vagabondes auprès de son propriétaire, l’invité d’honneur, en réalisant des offrandes. La famille, les fidèles sont réunis autour du pakhouan (coupe de métal montée sur un pied) décoré de fleurs et de feuilles de bananier. De fins bâtons sont piqués dans la composition florale, bâtonnets auxquels sont accrochés des fils de coton blanc. Les offrandes (riz, pâtisseries, viande, œufs, enveloppes contenant quelques billets, alcool) entourent également la coupe de métal. Après la psalmodie du maître de cérémonie, chaque convive attache un cordon de coton blanc à chaque poignet de l’invité d’honneur en formulant quelques bons vœux. Ainsi l’âme est symboliquement retenue auprès de son propriétaire. »




Jean-David Méchali, le super boss du projet, en train de se faire souhaiter des voeux.
Tout le monde est à la même enseigne, chef ou pas, on est tous des hommes avant tout, avec notre sérieux et les moments où on doit se détendre.
La vie d'expatrié offre la possibilité (avantage ? inconvénient ? je ne saurais encore le dire...) de cotoyer ses collègues en dehors du boulo. Ainsi, ce matin, je suis allée à la piscine avec ma collègue du bureau environnement, on en a retrouvé une autre, et finalement, le chef de service avait décidé de se baigner aussi et il nous rejoint aussi ! C'est bizarre, marrant, et très sympa !
Au CinéClub mercredi, on a regardé 'Ratatouille' tous ensembles : enfants d'expat', VIE, stagiaires, managers, directeur !
Ensuite, la tradition pour PiMay est de s'arroser. Tout le monde y a droit pendant plusieurs jours. Même les flics se font ballancer des seaux d'eau à la figure !
Seulement aujourd'hui, 2 français ont eu la mauvaise idée de faire joujou dans la gadoue et du coup, tout le monde y a été mis de force...
Il n'y en a qu'un qui est resté propre : le maître de cérémonie, auquel chacun voue le plus grand respect. Mais je l'ai observé, et il n'en a pas perdu une miette ! Il a du bien rigoler !

Matin : ballade à VTT autour de la RNT.
Les rizières en attente de la saison des pluies.
Le canal en sortie du barrage
Après-midi : La semaine prochaine, c'est le nouvel an lao (PiMay). Tous les laos sont en vacances et rentrent chez eux, mais ils voulaient aussi le célèbrer avec nous. Du coup ils nous ont organisé une fête.
Ca commence par un baci.
« Le baci est la cérémonie la plus édifiante de l’importance que revêtent les morts et les esprits dans le système de croyances lao. Elle est célébrée lors des grandes étapes de la vie : naissance, mariage, départ, guérison, réussite professionnelle. Cette cérémonie de "rappel des âmes" a pour but de signifier à son bénéficiaire l’existence des âmes qui errent parmi nous. Le maître de cérémonie y rappelle les âmes vagabondes auprès de son propriétaire, l’invité d’honneur, en réalisant des offrandes. La famille, les fidèles sont réunis autour du pakhouan (coupe de métal montée sur un pied) décoré de fleurs et de feuilles de bananier. De fins bâtons sont piqués dans la composition florale, bâtonnets auxquels sont accrochés des fils de coton blanc. Les offrandes (riz, pâtisseries, viande, œufs, enveloppes contenant quelques billets, alcool) entourent également la coupe de métal. Après la psalmodie du maître de cérémonie, chaque convive attache un cordon de coton blanc à chaque poignet de l’invité d’honneur en formulant quelques bons vœux. Ainsi l’âme est symboliquement retenue auprès de son propriétaire. »
La vie d'expatrié offre la possibilité (avantage ? inconvénient ? je ne saurais encore le dire...) de cotoyer ses collègues en dehors du boulo. Ainsi, ce matin, je suis allée à la piscine avec ma collègue du bureau environnement, on en a retrouvé une autre, et finalement, le chef de service avait décidé de se baigner aussi et il nous rejoint aussi ! C'est bizarre, marrant, et très sympa !
Au CinéClub mercredi, on a regardé 'Ratatouille' tous ensembles : enfants d'expat', VIE, stagiaires, managers, directeur !
Ensuite, la tradition pour PiMay est de s'arroser. Tout le monde y a droit pendant plusieurs jours. Même les flics se font ballancer des seaux d'eau à la figure !
3 commentaires:
Coucou
Je te confirme qu'il n'y a qu'en étant expat' que tu pourras faire des BBQ avec ton chef sur la plage... Naturellement, tu te rapproches des gens et tu te recrées un groupe, avec lequel tu vas organiser des activités sans forcément être les uns sur les autres 24h/24. Par contre, à l'inverse, s'il y a qqn que tu ne peux pas piffrer au boulot, cela va être difficile de lui dire que tu n'as pas envie de le voir le weekend.. Je parles par expérience...
bonne continuation
Bises Violaine
Salut Marika !
J'attends la suite avec impatience, t'as une façon de raconter tes voyages que j'apprécie vraiment ! Un mélange d'objectivité et d'implication touchantes... Dur à définir !
Profite bien !
bises
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