C’est une ballade que j’ai déjà faite mais avec d’autres personnes et à une autre période (en fin de saison des pluies). Cette fois, le niveau de l’eau est beaucoup plus bas mais sa vitesse est plus importante et on aura meme quelques rapides à passer.
On a réservé 3 pick-up pour apporter tout le matériel au départ. Ils ne pouvaient pas nous amener plus près!
Rapidement les enfants du village viennent voir ce qu’on traficote ! On n’est pas les premiers à venir mais quand meme « ils font des trucs bizarres ces Falangs ! ». (Falangs est le nom donné aux occidentaux par les locaux)
Ici, faire du sport pour le plaisir n’est pas une habitude : on marche, on rame, on fait du vélo, mais c’est pour chasser, pêcher, se nourrir. Alors quand ils nous voient faire du sport sans but apparent, ils se disent qu’on est complètement toqués !
Effectivement, on n’a pas l’air très fins ! Dans la tenue de cosmonaute, c’est moi… (Si si, j’ai honte ! Sur le coup je me rendais pas compte à quel point c’était « tue-l’amour » comme dirait Pascale ! (ça veut dire anti-sexy au possible !))
De gauche à droite: Fabien, Dong, Pascale, Marika, Yoann et Mickael.
Les paysages sont toujours superbes et on se sent tout petit à coté de ces gigantesques pics karstiques.
L’eau est belle, elle est bonne, je me lance !
Plus facile de se jeter à l’eau que de remonter a bord… Encore une fois je fais preuve d’une grande classe… Faudrait que je songe à être distinguée un jour… !
Et voilà, je suis contente ! (Il-en-faut peeeu pour-êtr'-heureux, vrai-ment-très-peu-pour-êtr'- heureux...)
Petit interlude dans la jungle...
Nos amis les buffles font eux aussi trempette dans la rivière. Il y en a partout au Laos. On s’habitue à les côtoyer parce que des fois ils sont en troupeaux et ils occupent toute la route, donc on doit se frayer un passage au milieu. Les premières fois, c’est pas vraiment rassurant ! Surtout quand certains vous racontent que parfois un buffle, ça charge !
Cette photo s'intitule: "A quoi servent les hommes ???"
A la limite quand on a besoin d’un break, ils peuvent continuer à pagayer… lol !
Au Laos, ils utilisent toujours la version obsolète du canoë : la pirogue.
On est arrivés !Maintenant il faut tout ranger. On remet les kayaks, et les canoës sur les pick-up. Heureusement que les chauffeurs sont la, ils sont bien plus débrouillards que nous quand il s’agit de fixer les embarcations avec des petits bouts de corde (voir de ficelle de boucher : ça nous est déjà arrive et ils ont super bien géré !).
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